L’ancienne église de Saint-Flour-du-Pompidou

L’annonce de sa construction figure dans un acte conservé dans le Cartulaire de la cathédrale de Notre-Dame de Nîmes en date du 29 juillet 984, mais elle n’a été effectivement réalisée, dans sa construction actuelle qu’à la fin du XIIème siècle. Les premières mentions de l’église proprement dite remonte en l’an 1270.

Elle se compose d’une partie romane à nef unique, terminée par une abside en cul-de-four. La nef, en berceau brisé est à deux travées, séparées par un doubleau. La courte travée de cœur s’emboîte en léger retrait dans le volume de la nef. Trois baies éclairent le sanctuaire. Celle d’axe et celle du Nord ont conservé leur aspect roman à double rouleau.

Une observation attentive des trois chapelles placées au Nord et au Sud laisse apparaître un certain nombre de reprises datant de l’époque gothique. La chapelle au Nord-Est, dite chapelle Urbain V, est voûtée sur croisée d’ogive et arcs formerets. La clef de voûte formant clef pendante ornée d’un quadrilobe flamboyant porte les armes du pape Urbain V.

En raison de la qualité de la construction en grand appareil de pierre de taille, cette église surprend par son homogénéité, son harmonie et sa beauté.

Elle a été utilisée conformément à sa destination jusqu’au milieu du XVIIIème siècle avant d’être convertie en grange et poulailler pendant près de deux siècles.

 

 

En 1956, Pierre Julien obtient l’inscription de l’église à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques ce qui mit mis fin à cette situation. Devenue propriété du Département de la Lozère en 1960, divers travaux de sauvegarde y ont été réalisés

 

 

 

De magnifiques vitraux dus au talent d’une artiste allemande Ursula Hirsch-Graeff ont été mis en place en 1973.

 

 

A la suite de son classement en 2003, les Services de l’Etat (conservation régionale des monuments historiques du Languedoc-Roussillon) ont estimé qu’en raison de « son grand intérêt patrimonial » des travaux de gros oeuvre s’imposaient. La première tranche a été réalisée de 2013 à l’été 2015 et concernait essentiellement la réfection totale de la toiture, du parvis et le mur d’enclos du cimetière. Plus récemment, la deuxième tranche a permis la restauration de l’intérieur de l’église.

 


Mur d’enclos du cimetière.


Les deux chapelles Nord.

 

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